Posts Tagged ‘Canada’

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Le Japon veut finir sur une victoire

26 septembre 2011

Si les All Blacks attendent depuis 24 ans de pouvoir brandir de nouveau le trophée Webb Ellis, d’autres équipes engagées dans l’actuelle Coupe du monde poursuivent également un objectif depuis de longues années. C’est le cas du Japon, présent lors des six éditions précédentes de cette compétition, qui espère pouvoir ajouter une victoire à son tableau de chasse. Sur les 23 matchs disputés en Coupe du monde à ce jour, les Japonais en ont obtenu une seule (cf livre « Rugby, Coupe du monde inédite »). C’était le 14 octobre 1991 face au Zimbabwe (52-8). Tout le reste n’a été que défaites, plus ou moins larges, et un match nul. Il a été obtenu lors de l’édition 2007 face au Canada (12-12). Et c’est cette même équipe que les Japonais s’apprêtent à affronter lors de leur dernier match en Nouvelle-Zélande.

Pour tenter de renverser les Canadiens, les joueurs de John Kirwan pourront s’appuyer sur leur belle prestation face à la France. Ils ont certes perdu contre la France (21-47) mais ont réussi un très bon match jusqu’à l’heure de jeu, leur ouvreur James Arlidge inscrivant notamment deux essais (cf vidéo ci-dessous). « Le monde a vu« , titrait la revue spécialisée japonaise Rugby Magazine après cette rencontre. Les amateurs de rugby de toute la planète ont en effet pu constater que cette équipe japonaise est en progrès constants. Et même si le Japon a ensuite été battu par les All Blacks (7-83) et les Tonga (18-31), il compte bien terminer cette compétition sur un exploit. Mais Il va affronter un Canada très motivé qui cherche à prendre la troisième place du groupe A. Car il pourrait ainsi décrocher sa qualification pour la prochaine Coupe du monde. Une victoire impérative s’impose donc pour les Canadiens, qui doivent cependant également compter sur une défaite des Tonga face à la France le 1er octobre. Pour leur dernier match de poule, les Canadiens affronteront de leur côté la Nouvelle-Zélande, le 2 octobre à Wellington (cf calendrier). O.B.

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Une troisième place cruciale

18 septembre 2011

Avec sa victoire sur les Tonga (25-20), le Canada a déjà réussi à faire mieux que lors de la précédente Coupe du monde (cf vidéo ci-dessous du premier essai canadien inscrit par le barbu Jeff Sinclair). L’équipe canadienne n’avait en effet pas remporté le moindre match en France, devant se contenter d’un nul face au Japon (12-12). Et elle avait même terminé dernière de son groupe de qualification, signant ainsi sa pire prestation puisqu’elle avait réussi à remporter au moins un match lors des cinq éditions précédentes, parvenant même à se glisser en quart de finale en 1991 grâce à deux victoires (sur les Fidji et la Roumanie).

Une telle prouesse reste possible en Nouvelle-Zélande, les Canadiens pouvant s’ouvrir la voie des quarts de finale avec une victoire sur les Bleus qu’ils affrontent ce dimanche  18 septembre (cf calendrier). Mais ils se contenteraient probablement face à la France d’un « simple » point de bonus défensif qui leur permettrait de conforter leur troisième place du groupe A. Car elle est synonyme de qualification directe pour la Coupe du monde 2015: les équipes qui termineront aux trois premières places des quatre groupes n’auront pas à passer par des phases de qualification. Et elles pourront donc aborder bien plus sereinement la prochaine édition qui aura lieu en Angleterre.

Avant la compétition, l’entraineur du Canada, le Néo-Zélandais Keiran Crowley, avait souligné l’importance de décrocher cette qualification pour 2015, en expliquant que cela permettrait au rugby canadien d’obtenir un soutien financier encore plus important de la part de la  Fédération internationale de rugby (IRB). La donne est donc simple: les Canadiens doivent consolider leur position. Et s’ils ne parviennent pas à battre les Bleus, ils se focaliseront ensuite sur leur duel face au Japon, prévu le 27 septembre à Napier, avant de défier les All Blacks à Wellington. O.B.

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Ne l’appelez pas Super Jamie

17 septembre 2011

Le deuxième-ligne Jamie Cudmore possède une liste de surnoms pratiquement aussi longue que son tour de biceps. Le plus courant en Top14, où il joue sous les couleurs de Clermont, est le « bûcheron canadien ». Il lui va particulièrement bien car ce joueur massif a exercé le métier de bûcheron dans son pays natal (cf vidéo ci-dessous). Jamie Cudmore collectionne d’autres sobriquets, en français et en anglais. Certains l’appellent « Cardmore« , traduisible par « plus de cartons ». Car Jamie Cudmore a souvent été sanctionné dans le championnat français et suspendu à plusieurs reprises. En équipe nationale, il a écopé de quatre cartons jaunes en 22 sélections , le dernier remontant au 13 août 2011 lors d’un match de préparation face aux Etats-Unis. Et bad boy s’est aussi vu affubler du surnom « Cuddles » (« Câlins ») en raison de son goût pour la bagarre (cf le livre « Rugby, Coupe du monde inédite »). Sa puissance, et sa  force de frappe, lui valent également celui de « Scudmore« . Sur le site de l’ASM Clermont, la fiche de présentation du joueur propose un autre surnom: « Jean-Claude« . Il semble provenir des initiales du joueur. A moins que cela ne soit lié à un autre redoutable personnage, Jean-Claude Van Damme….

Titulaire dans le XV de départ canadien qui affrontera la France le 18 septembre, Jamie Cudmore sait qu’il sera dans le viseur des joueurs français. Tous ses coéquipiers clermontois au sein de l’équipe de France ont été appelés pour cette rencontre: Morgan Parra, Julien Bonnaire, Aurélien Rougerie et Julien Pierre. Ils connaissent bien le Canadien et chercheront probablement à le faire « dégoupiller ». Mais Cudmore, qui fait la une de Midi Olympique (cf photo), promet « l’exemplarité ». Il explique dans une interview accordée au journal vouloir « canaliser son énergie » et refuser de pénaliser son équipe avec une situation d’infériorité numérique. Et il espère lui aussi pouvoir « chambrer » ses adversaires français au détour d’un ruck ou d’une mêlée. O.B.

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Le Canada sort ses barbus face aux Tonga

13 septembre 2011

L’équipe canadienne de rugby espère faire une entrée remarquée le 14 septembre pour son premier match de Coupe du monde. Elle affrontera les Tonga, défaits par les All Blacks lors du match d’ouverture de la compétition (41-10). Et les Canadiens savent qu’ils devront affronter une équipe tongienne très remontée. Elle présentera d’ailleurs un tout autre visage puisque 11 changements ont été réalisés dans le XV de départ contre le Canada par rapport à celui qui a été battu par la Nouvelle-Zélande.

Cette rencontre permet d’exhumer quelques souvenirs. En 1987, lors de la première Coupe du monde, ces deux équipes s’étaient déjà affrontées en phase de poule. Et le Canada s’était alors largement imposé (37-4). En 2003, bis repetita, avec une nouvelle victoire du Canada (24-7). Deux défaites que les Tonga entendent bien effacer mercredi à Whangarei. Car les deux équipes ont connu des évolutions assez différentes au cours des dernières années, les Tonga figurant désormais devant le Canada dans le classement mondial de la Fédération internationale de rugby (IRB).

Le combat s’annonce donc très dur entre les guerriers du Pacifique et les robustes combattants canadiens. Et seules les barbes fournies de trois avants canadiens titulaires pour cette rencontre devraient quelque peu amortir les chocs. Jebb Sinclair, Adam Kleeberger et Hubert Buydens, semblent avoir choisi de ressembler le plus possible à des bûcherons canadiens (cf photo ci-desus). Tous trois arborent de belles barbes, la palme revenant à l’hirsute troisième-ligne Adam Kleeberger. Le trio, qui porte désormais le nom de « The Beardo», suscite un grand intérêt médiatique (cf vidéo ci-dessous). Ils n’ont certes pas l’aura d’un Sébastien Chabal, dont le look tenait en haleine de nombreux journalistes en 2007. Mais ils ne passeront pas inaperçus lors de cette Coupe du monde au terme de laquelle ils ont promis de se raser. O.B.

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Paires de frères

6 septembre 2011

La première Coupe du monde a vu deux frères décrocher ensemble le titre mondial: les jumeaux néo-zélandais Alan et Gary Whetton. Ils occupaient respectivement les postes de deuxième-ligne et de flanker chez les All Blacks. En 2007, une autre équipe alignait des frères jumeaux: l’Argentine avec Felipe et Manuel Contepomi, qui ont participé ensemble aux éditions 2003 et 2007. Deux trois-quarts qui ont même composé à cinq reprises  en Coupe du monde la paire de centres des Pumas (cf livre « Rugby, Coupe du monde inédite»). Et ce sera le tour de l’Australie en 2011 avec Anthony et Saia Faingaa.

D’autres frères ont réussi à être sacrés champions du monde ensemble: les premières lignes sud-africains Bismarck et Jannie du Plessis. Tout deux étaient remplaçants lors de la finale gagnée par les Springboks en 2007 face à l’Angleterre. Et ils peuvent espérer obtenir un nouveau titre mondial en Nouvelle-Zélande puisqu’ils font partie du groupe de 30 joueurs retenus pour cette compétition. Un trophée également convoité par une autre paire de frères premières-lignes: les piliers néo-zélandais Ben et Owen Franks (cf photo ci-dessus). Ils jouent aussi dans le même club, celui des Crusaders. Tout comme les du Plessis qui portent les couleurs du même club sud-africain, celui des Sharks.

La compétition qui débute le 9 septembre (cf calendrier) permettra également aux frères italiens Mauro et Mirco Bergamasco de disputer une nouvelle Coupe du monde ensemble, après celles de 2003 et de 2007 (cf vidéo ci-dessous). Pour les Namibiens Darryl et Ryan de la Harpe, il s’agira par contre d’une première. Tous deux sont arrivés voilà peu en équipe nationale, ne totalisant que onze sélections. Et ils auraient même pu jouer en Nouvelle-Zélande avec leur jeune frère, Sergio, qui n’a finalement pas été retenu par le sélectionneur Johan Diergaardt. Il se tient cependant prêt, au cas où… Enfin, la prochaine Coupe du monde permettra également à deux frères tongiens de se retrouver. Mais ils n’évolueront pas ensemble sur la pelouse: Isitolo Maka, qui a porté le maillot des All Blacks, sera l’entraîneur des Tonga, tandis que son jeune frère Finau en sera le capitaine.

MISE A JOUR (07/09): cette note m’a vraiment donné du fil à retordre tant les frères sont nombreux sont cette  CDM et pas mal d’entre eux avaient été oubliés dans la version précédente. Certaines fratries pourtant aux yeux: les Canadiens Jamie et Phil Mackenzie, les Ecossais Sean et Rory Lamont, les Samoans George et Tusi Pisiata ou les Américains Andrew et Roland Suniula. D’autres liens familiaux sont plus difficiles à repérer car les frères ne jouent pas toujours sous le même maillot. C’est le cas d’Alesana Tuilagi (Samoa) et Manu Tuilagi (Angleterre), Salesi Ma’afu (Australie) et Campese Ma’afu (Fidji), ainsi que Sailosi Tagicakibau (Samoa) et Michael Tagicakibau (Fidji). Soit 13 paires de frères en tout dans cette CDM. Cette fois, le compte est bon !

O.B.

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L’amateurisme perdure

22 août 2011

Ed Fairhurst (cf photo ci-contre) aurait pu décrocher sa cinquantième sélection avec le Canada le 13 août lors du match disputé contre les Etats-Unis dans le Colorado. Une semaine auparavant, il avait inscrit le troisième essai canadien face à ces mêmes Américains (cf vidéo ci-dessous), les Canadiens ayant disputé deux matchs de préparation face à leurs voisins avant la Coupe du monde. Et ce n’est pas sur blessure ou en raison de soucis d’ordre personnel qu’il a manqué le match suivant. Le demi-de-mêlée canadien n’était tout simplement pas disponible car il devait travailler. Ce conseiller financier âgé de 32 ans, qui joue dans le championnat canadien, a donc dû faire une croix sur cette rencontre internationale gagnée par le Canada (27-7) .

«Dans les pays où le rugby est complètement professionnel, une telle situation est difficile à imaginer », écrit The Vancouver Sun. Et le journal de préciser que les hockeyeurs locaux n’auraient pas à réaliser ce genre d’impasse, leur sport leur permettant de vivre très largement. Interrogé par le quotidien, l’entraîneur du Canada, le Néo-Zélandais Kieran Crowley, regrette bien sûr de ne pas pouvoir préparer la compétition dans les meilleures conditions. Mais il tient cependant à remercier l’employeur d’Ed Fairhurst qui a accepté que le joueur s’absente pendant les mois de septembre et octobre pour se rendre en Nouvelle-Zélande. Le demi-de-mêlée, qui a déjà disputé les Coupes du monde 2003 et 2007, devrait donc tenir sa place pour le premier match de poule, le 14 septembre face aux Tonga (cf calendrier). Les Canadiens affronteront ensuite la France, le Japon et la Nouvelle-Zélande. O.B.

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Le Canada, boss de l’Amérique du Nord

8 août 2011

C’est la première équipe à s’être qualifiée pour la prochaine Coupe du monde après une double confrontation face aux Etats-Unis. C’était en juilet 2009.  Sur le sol américain, les Eagles s’étaient imposé de six points à Charleston (12-6). Au match retour, dans leur fief d’Edmonton, les Canadiens avaient renversé la tendance en s’imposant 41 à 18. Ils avaient décroché ainsi leur billet pour la Coupe du monde. Les Etats-Unis, eux, avaient finalement arraché leur qualification face à l’Uruguay. Américains et Canadiens se sont retrouvés samedi dernier. Les Canadiens se sont une nouvelle fois imposés à Toronto (28-22) confirmant qu’ils sont bel et bien les boss du rugby en Amérique du Nord. Ce sera une toute autre affaire lors de la prochaine Coupe du monde où les Canadiens devront en découdre avec Tonga, la France, le Japon. Puis,  le 12 octobre prochain à Wellington le Canada se confrontera à la montagne all black. Un moment particulier pour l’entraîneur de l’équipe canadienne Kieran Crowley. Cet ancien all black a glané sa 19ème et dernière cap en 1991 lors de la demi-finale de la Coupe du monde perdue par la Nouvelle-Zélande face à l’Australie. Interrogé par le site de l’IRB, l’ancien arrière all black s’était projeté vers ce jour particulier : « Je suis sûr que je vais avoir une émotion mais vous savez je chanterai l’hymne canadien ce jour là« . E.M

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Le Canada parie sur Paris

13 juillet 2011

La Fédération canadienne de rugby s’est jetée à l’eau: elle est la première parmi les 20 équipes qui disputeront la prochaine Coupe du monde à avoir annoncé le groupe de 30 joueurs sélectionnés pour cette compétition. La liste dévoilée le 8 juillet compte plusieurs joueurs qui évoluent dans des championnats européens, dont le redoutable deuxième-ligne de Clermont Jamie Cudmore, alias Câlins (cf le livre « Rugby, Coupe du monde inédite« ). Mais la majorité des Canucks ne sont pas des joueurs professionnels et évolue au Canada, à l’instar du jeune trois-quart aile Taylor Paris. Né le 6 octobre 1992, Paris sera l’un des benjamins de la prochaine Coupe du monde. Il a décroché sa première sélection nationale à tout juste 18 ans, lors d’un match largement gagné par le Canada face à la Belgique. Sélectionné en équipe nationale de rugby à 7, il a déjà eu l’occasion de se frotter à des joueurs bien plus expérimentés que lui. Mais, en Nouvelle-Zélande, le Canada devra relever un défi de taille puisqu’elle affrontera successivement en matchs de qualification Les Tonga, la France, le Japon puis, cerise sur le gâteau, la Nouvelle-Zélande. O.B.